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Sont regroupés ici, extraits de la liste complète des livres proposés à la lecture, les livres et ouvrages divers qui traitent plus particulièrement des réseaux sociaux.
Journaliste, Samuel Laurent est tombé dans le chaudron de Twitter dès la création de « l’oiseau bleu ». Promesse d’une démocratie sans filtre, le réseau apparaissait comme une source inédite de sujets, de témoins et de voix nouvelles.
Pendant des années, Samuel Laurent a adoré Twitter, cette agora où il se passe toujours quelque chose, comme les mouvements planétaires #MeToo ou #BlackLivesMatter. À la tête des « Décodeurs » du Monde (un service de vérification factuelle), cinglant ou ironique, fort de ses 160 000 followers, Samuel Laurent s’est mué en chasseur d’intox et de complotistes. Mais comme beaucoup, il s’est brûlé : trop de raccourcis (y compris de sa part), trop de violence, trop de meutes organisées qui déchiquettent leurs proies virtuelles. Burn-out. Il a fini par décrocher, pour redevenir journaliste de terrain.
Dans un témoignage puissant, en forme d’avertissement, Samuel Laurent enquête sur le monstre qu’est devenu Twitter, un réseau où chacun s’invente une vérité, où l’indignation vertueuse et la manipulation règnent. C’est pourtant là que les politiques et les journalistes scrutent le moindre mouvement d’opinion, au risque de créer des « bulles d’information » qui s’auto-alimentent. Au point de tuer la démocratie ?
Samuel Laurent débute sa carrière comme journaliste Web au Figaro.fr avant de diriger le service des « Décodeurs » sur Le Monde.fr à partir de 2014. Il quitte la vérification factuelle en 2019 pour rejoindre le pôle Enquêtes du Monde.
Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et bien après
« Depuis toujours, l’homme a besoin de savoir ce qui le menace, ce qui nuit aux autres ou les sert. Et pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l’information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d’une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée.
Comment distinguer le vrai du faux, l’information de la distraction ? Quel rapport entre informer, convaincre, enseigner, distraire ? Comment la démocratie résistera-t-elle aux formes de censure et de surveillance ? En quoi le déluge actuel et à venir d’informations, vraies ou fausses, influera-t-il sur notre façon de gérer les grands problèmes d’aujourd’hui et de demain ? Les réseaux sociaux, outils de surveillance généralisée, qui font de chacun le journaliste de lui-même, seront-ils balayés par une vague technologique plus puissante ? Les journalistes seront-ils remplacés par des automates ou resteront-ils des acteurs irremplaçables de la démocratie ?
Tels sont les sujets de ce livre. Encore une fois, comme pour tous les autres domaines dont j’ai tenté jusqu’ici de prévoir le devenir, celui des médias, vertigineux, ne peut être imaginé et maîtrisé qu’en remontant très loin dans son histoire, ou plutôt ses histoires. Ses passionnantes histoires. »
Écrivain, professeur, haut fonctionnaire, conseiller spécial du président de la République François Mitterrand pendant dix ans, Jacques Attali est le fondateur de quatre organisations internationales : Action contre la faim, Eureka, BERD et Positive Planet. Il a rédigé plus de 1.000 éditoriaux dans le magazine L’Express et écrit aujourd’hui dans Les Échos. Il est l’auteur de 83 livres vendus à plus de 7 millions d’exemplaires et traduits en 26 langues. Il dirige également plusieurs orchestres à travers le monde.
À l’heure où les réseaux sociaux influencent de plus en plus nos vies (43 % de la population mondiale y est active), sommes-nous bien au fait des dessous de cette nouvelle industrie aux engrenages troubles ? Ce livre s’interroge sur la fascination que nous éprouvons face aux réseaux sociaux et sur l’image de nous-mêmes qu’ils nous renvoient. À travers des chapitres didactiques et l’analyse d’événements ayant récemment défrayé la chronique (Ligue du Lol, révolution en ligne des Gilets jaunes, raz de marée du mouvement #metoo, etc.), il propose un panorama de réflexions autour des questions de société posées par les réseaux : mise en scène de soi, pressions sociales, cyber-harcèlement, fake news, collecte des données, non-respect de la vie privée, mais aussi des conseils pour se prémunir des effets pervers que peuvent avoir les réseaux sociaux sur nos vies et celles de nos enfants. Car s’il n’est pas question de s’en passer purement et simplement, il vaut mieux toujours savoir à quoi nous avons affaire…
Sophie Montévrin est une journaliste d’investigation spécialisée dans l’environnement. Mère de trois enfants, elle s’intéresse de près aux dangers des réseaux sociaux et aux limites des nouveaux modes de communication.
Les nettoyeurs du Web à l'ombre des réseaux sociaux
Employés par des sous-traitants aux quatre coins du monde, les modératrices et modérateurs de contenu sont les travailleurs de l’ombre chargés de purger les sites Internet, les réseaux sociaux et les applications mobiles des photos, vidéos ou commentaires abjects qui les inondent : propos haineux, cyber-harcèlement, injures racistes ou sexistes, automutilations et tortures, viols et décapitations, pédophilie…
À travers des dizaines d’entretiens menés avec ces collecteurs de déchets numériques dans les zones rurales de l’Iowa, dans la Silicon Valley, au Canada et aux Philippines, cette enquête met au jour l’économie souterraine d’une industrie dont les coulisses tranchent avec le progressisme revendiqué. À rebours de l’optimisme libertaire des pionniers du Web, le filtrage des torrents de violence, de pornographie et de fiel déversés sur nos écrans s’impose aujourd’hui comme une tâche à la fois indispensable et sisyphéenne. Ses enjeux en termes de réglementation de la liberté d’expression et de délimitation des frontières du dicible et du montrable à l’échelle planétaire restent néanmoins largement ignorés.
Alors que les controverses autour des fake news, des discours de haine et du harcèlement en ligne obligent peu à peu les plateformes à rompre l’illusion d’une modération « automatique », Sarah Roberts révèle les conditions de travail des substituts de l’« intelligence artificielle » et les risques psychologiques auxquels sont exposés celles et ceux dont le quotidien connecté consiste à visionner à la chaîne des contenus insoutenables pour que nous n’y soyons pas confrontés.
Sarah T. Roberts est chercheuse et enseignante en sciences de l’information à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA).
Les notifications, les alertes, les messages courts, les scores de publication sollicitent notre attention de façon permanente et accélérée. Tout cela renforce notre attachement aux réseaux numériques et à notre portable et provoque un stress et une baisse de la vigilance et de la réflexion. Ces plates-formes sont conçues pour encourager notre « engagement », c’est-à-dire la propagation à haute fréquence de tout message qui sera à la fois nouveau et saillant (donc souvent choquant ou étrange). Il en va de leur intérêt économique.
Dominique Boullier travaille sur ces questions depuis une quinzaine d’année et analyse ce mécanisme économique, technique et cognitif a une incidence fondamentale sur nombre de domaines liés à l’espace public et à la finance. L’amplification par les réseaux numériques se traduit par une mobilisation personnelle de tous les instants et un encombrement de l’espace public par la propagation accélérée d’informations non désirées. Les fake news sont moins un problème de véracité que de viralité incontrôlée. L’ouvrage démontre que les designs choisis par les plate-formes visent à capter l’attention permanente de leurs utilisateurs et nous rendent incapables de traiter les enjeux de long terme comme le réchauffement climatique.
Des solutions techniques et comportementales pour ralentir ce « réchauffement médiatique » existent et avant tout, il est nécessaire de contrôler le rythme de réplication (like, retweets, partages). Dominique Boullier propose une approche multidisciplinaire du numérique (« user experience », sciences cognitives, linguistique, sociologie) du numérique et renouvelle en profondeur notre conception de ces plate-formes qui dominent notre monde.
Selfie d'un monde en chute
Toute notre existence peut désormais se vivre derrière un écran. Le travail s’exécute à distance, l’amour se filtre sous algorithmes, et notre intimité se travestit sur les réseaux sociaux. Sous l’emprise d’une connexion permanente, nous nous éloignons paradoxalement les uns des autres. Uber a licencié 3 500 employés en quelques minutes via l’application de visioconférence Zoom ; Twitter envisage de proposer le « télétravail à vie » ; Google tente de privatiser des mégalopoles ; des individus esseulés tombent sous le charme de machines parlantes et des âmes endeuillées ressuscitent leurs morts en discutant avec l’avatar de l’être disparu.
Disponible en livre de poche chez Lgf (24/03/2021)
Dans ce témoignage inédit, le lanceur d’alerte Christopher Wylie nous raconte comment l’utilisation des données personnelles de dizaines de millions de personnes et des opérations de manipulations mentales menées à grande échelle ont permis à Donald Trump d’accéder au pouvoir, et au Brexit de l'emporter lors du référendum britannique. Wylie a été le premier à dénoncer les pratiques de la société pour laquelle il travaillait, Cambridge Analytica, et à pointer du doigt Facebook, WikiLeaks, les services de renseignement russes et des hackers du monde entier qui ont participé, plus ou moins activement, à ces opérations dont les conséquences politiques et géopolitiques nous concernent tous.
En partant de son histoire personnelle et de ses idéaux – Christopher Wylie est de tous les combats progressistes depuis son jeune âge –, le lanceur d’alerte décrit son arrivée à vingt-quatre ans dans une entreprise anglaise chargée par le Ministère de la Défense britannique de combattre le fanatisme religieux qui sévit en ligne. Mais rapidement, cette stratégie d’utilisation massive de données est détournée pour des buts politiques et Cambridge Analytica, puis son bureau des Opérations Américaines sont créés. Collecte de données, analyse de profils psychologiques, création et propagation massive de contenus : une véritable arme de guerre tombée entre les mains de l’alt-right.
Mindfuck ne révèle pas simplement les dangers de l’hyper-connectivité et des données personnelles utilisées par des entreprises privées, ce livre expose au grand jour les stratégies pour orienter le vote de millions de citoyens via des campagnes de communication ultraciblées qui ébranlent le libre-arbitre de chacun mais également les piliers de nos démocraties. Ce document de première-main est aussi sensationnel que stupéfiant, un manifeste qui changera définitivement notre regard sur le monde numérique.
Traduit de l’anglais (Canada) par Aurélien Blanchard.
Christopher Wylie, né le 19 juin 1989, est un lanceur d'alerte canadien, ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica. Il est à l'origine du scandale Facebook-Cambridge Analytica.
10 bonnes raisons de s’en méfier et de s’en libérer
Pourquoi nous libérer des réseaux sociaux nous rendra plus heureux : les arguments qui encouragent à sauter le pas. Ce livre révèle l’envers du décor et nous invite à faire les meilleurs choix possibles pour reprendre le contrôle de nos vies.
Jaron Lanier, pionnier de la réalité virtuelle et scientifique mondialement connu de la Silicon Valley, nous alerte sur les dangers des réseaux sociaux et nous explique en quoi leurs effets toxiques sont au cœur même de leur conception. En dix arguments simples, il nous encourage à nous libérer de leur emprise pour améliorer notre vie et le monde qui nous entoure.
Les réseaux sociaux ont tendance à faire ressortir le pire en nous : ils nous rendent tristes, craintifs, égoïstes et moins empathiques. Ils nous bercent d’illusions de popularité et de succès. Ils nous font croire que nous sommes plus connectés que jamais alors qu’ils nous isolent. Jaron Lanier s’appuie sur son expertise pour nous expliquer comment, en nous surveillant constamment et en nous manipulant sans que nous en soyons conscients, ils ont des effets dangereux sur nous. Loin de s’en tenir à la critique, l’auteur nous propose une vision alternative mettant en avant les avantages des réseaux sociaux sans leurs inconvénients.
Si vous aspirez à une vie plus heureuse, à un monde plus juste et plus pacifique, ou simplement à retrouver votre liberté de penser, arrêtez les réseaux sociaux. Tout de suite !
Désir et désobéissance à l'ère numérique
Bernard E. Harcourt propose une critique puissante de notre nouvelle transparence virtuelle. Il livre une analyse de ce que les technologies big data font à nos vies, et de la manière dont elles s’y introduisent, et révèle l’ampleur de notre renoncement, volontaire, à la liberté – jusqu’à l’acceptation de toutes les dérives sécuritaires. Ces atteintes à nos libertés sont flagrantes ; pourtant, nous ne semblons pas nous en soucier.
Exploitant notre désir sans fin d’avoir accès à tout, tout le temps, les géants d’Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d’intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu’elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l’instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D’où vient le sentiment de fatalité à l’égard de cette transgression du public et du privé ?
Ce livre montre d’une manière saisissante comment les nouvelles technologies exploitent notre désir illimité d’accéder à tout, tout le temps et sans attendre – au risque de la surveillance généralisée. Et invite à la désobéissance et à la résistance.
Si tout le monde connaît Facebook (y compris ceux qui n’y ont pas accès, comme les Chinois), nul ne connaît vraiment Mark Zuckerberg. Pourtant, Facebook, et c’est peut-être ça le plus étrange, c’est un homme. Facebook, c’est Mark Zuckerberg. Et Mark Zuckerberg, c’est Facebook. Impossible, quand on s’y intéresse, de dissocier l’homme de sa créature. L’architecte de son grand œuvre. Elle lui ressemble tellement - depuis ses premières heures. Facebook est bleu, d’abord : Zuckerberg est daltonien, c’est la couleur qui lui convient le mieux. Facebook est à son image, ensuite : depuis son lancement en février 2004, Mark Zuckerberg y a toujours vu comme une traduction codée de son esprit. “Mark Zuckerberg Production” était-il écrit, dans les premières années du réseau social, au bas de chacune des pages web du réseau social.
Les « fakes » (infox, fausses nouvelles), les théories du complot, l’intoxication en ligne ou la prolifération des faits dits alternatifs ou de révélations imaginaires…, tout cela mobilise des vérificateurs et dénonciateurs dans la presse, les ONG, dans les gouvernements et même chez les grands du Net. Cette vague de faux est censée expliquer des votes irrationnels (Brexit, Trump), voire annoncer une ère de la « post-vérité » où les masses deviendraient comme indifférentes aux faits vérifiés. Certains expliquent même le mouvement des Gilets jaunes par des « infox » et des manipulations en ligne. Chacun peut-il choisir la version de la réalité qui renforce ses préjugés et les communautés vont-elles s’isoler de plus en plus dans des univers imaginaires ? Au détriment de la vérité commune et de la démocratie ?
Si tel est le cas, il faut se demander pourquoi une fraction de la population est devenue si rétive aux évidences que professent médias ou experts, d’où vient ce scepticisme de masse et comment se propage l’affabulation. Pourquoi, par exemple, les Gilets jaunes accusent les médias de mentir et ne les croient plus. Prolongeant ses travaux sur la désinformation, l’auteur montre les ressorts culturels, psychologiques et technologiques de prolifération des impostures et délires. Il analyse aussi la coupure entre des élites convaincues que seuls des gens manipulés ou délirants peuvent douter de leurs évidences et, d’autre part, des populations devenues insensibles au pouvoir des médias classiques ou au discours venu d’en haut.
Le livre pose la question de l’impuissance à maintenir un consensus sur le réel. Mais il analyse aussi le pouvoir inédit des technologies de communication et le conflit entre les médias, les vieilles machines à faire-croire et les nouveaux réseaux du croire ensemble. Un monde où personne ne croit plus rien, où chacun croit ce qui lui plaît ou une crise de confiance dans les anciennes machines à faire croire ?
François-Bernard Huyghe, docteur d'État en sciences politiques, HDR, est directeur de recherche à l'IRIS et a enseigné au CELSA Paris IV Sorbonne. Spécialiste de questions stratégiques et de communication, blogueur influent (https://www.huyghe.fr/), médiologue, il a écrit de nombreux ouvrages sur l'influence et la désinformation. Notamment chez VA Éditions : « Daech l'arme de la communication dévoilée » et « Dans la tête des Gilets jaunes ».
Petit traité sur le marché de l'attention
Disponible en livre de poche chez LGF (01/04/2020)
Le poisson rouge qui tourne dans son bocal serait incapable de fixer son attention au-delà de 8 secondes. Et le temps de concentration de la génération des Millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés, serait de 9 secondes. Serions-nous devenus des poissons rouges, vidés de notre être, incapables d’attendre ou de réfléchir, reclus dans la transparence, noyés dans un océan de messages, de sollicitations, d’informations, sous le contrôle des algorithmes et des robots ?
Les 5 fléaux qui rongent Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et Youtube
Propos haineux, fausses nouvelles, violation de la vie privée, cybercriminalité, addiction : cinq fléaux rongent les réseaux sociaux.
Ces plateformes sont devenues indispensables à la vie économique et démocratique, mais derrière la charmante façade des milliers d’amis et des petits pouces bleus se cachent en réalité de terribles dérives que l’on a malheureusement laissé s’installer. De l’affaire Cambridge Analytica au mouvement des « gilets jaunes », les dérapages se sont multipliés ces dernières années.
Faut-il pour autant quitter les réseaux sociaux ? Comment continuer à en tirer le meilleur sans avoir à en subir le pire ?
Ce livre est un décryptage sans concession du fonctionnement des réseaux sociaux, et une réflexion sur la manière dont ils révolutionnent les relations humaines et transforment la société en profondeur. Trousse à outils idéale pour la vie 2.0, il prodigue de nombreux conseils « d’hygiène numérique » afin de mieux les connaître et ainsi mieux les pratiquer. Enfin, c’est un appel à un avenir connecté paisible et raisonné.
Journaliste, expert en nouvelles technologies Jérôme Colombain est journaliste spécialiste des technologies numériques sur la radio France Info, animateur pendant 20 ans de la chronique “Nouveau Monde”. Il est également cofondateur de la chaîne YouTube d’actualité high-tech 01netTV. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation technologique.
Trop d'infos tuent-elles l'info ? Dans une société de l'infobésité, le paradoxe est que le public n'a jamais été aussi mal informé. Hoax, parodies, rumeurs et bad-buzz pullulent sur un web dont les mécanismes de propagation de la fausse nouvelle sont devenus structurels. Cet ouvrage propose un décryptage minutieux et illustré des rouages de la désinformation sur Internet. Révélant les intentions qui sous-tendent ces fake news, les auteurs démontrent les manipulations de l'opinion qui sont à l'œuvre et les conséquences politiques, économiques ou scientifiques qu'elles engendrent. Si les perspectives sont sombres, dans un contexte où les médias peinent à retrouver un modèle économique viable, l'ouvrage explore néanmoins les solutions et évalue les différentes réponses envisagées par les rédactions des grands journaux, les géants du web et les institutions.
Digitale entrepreneuse, Caroline Faillet conseille et accompagne les grandes entreprises (SNCF, Saint-Gobain, Essilor…) dans leur stratégie depuis le décryptage de l’influence du numérique sur leur marché jusqu’à la mise en œuvre de leur plan de transformation. Elle collabore avec le monde académique (HEC Executive Education, IHEDN à l’École militaire…) pour former les cadres dirigeants aux techniques d’influence digitale.
De formation HEC, Caroline Faillet s’intéresse dès le début des années 2000 aux phénomènes d’influence propres au numérique. Elle a cofondé en 2014 l’agence Bolero, dont la vocation est de décrypter les opinions et comportements des internautes pour éclairer les stratégies des organisations. Elle est également l’auteur de « L’art de la guerre digitale – Survivre et dominer à l'ère du numérique » (Dunod, 2016).
Marc 0. Ezrati est directeur de l’agence Question d’Angles et expert en média intelligence. Il est également l’auteur de l’ouvrage « Police(s) » paru en 2017 chez Bréal.
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